
	C'était le week-end du 5 au 6 mars à Toulon
	Comme ses dernières éditions, ce salon informatique toulonnais s'est tenu dans la salle des fêtes du foyer du marin, près de l'arsenal de Toulon. Cette fois ci AMIGAzette83 s'était préparée pour ce week end particulier qui rappelait un peu ceux que nous avions organisé jusqu'en 2003, c'est à dire ouvert au public. C'était l'occasion idéale de montrer que nos amiga avaient toujours leur vigueur d'antan. L'année dernière, Adam (APS) était venu présenter le Pegasos, une personne du foyer m'a dit avoir été intéressée par le Pegasos, surtout pour son portage Linux, mais avait jugé l'achat trop honéreux. Pour l'occasion, j'avais sorti un 1200 en version honorable (disque dur 420Mo, carte mémoire 8Mo et lecteur CD sur squirell), un A 2000 équipé de deux disques de 52Mo (le top!) une accélératrice GVP 68030/25Mhz et 12 Mo, mais avec 3 kickstarts: un change kickstart comprenant une ROM 1.3 et 2.04 et une ROM 3.1 virtuelle, le troisième ordinateur étant mon Amiga 3000 dans sa grande tour qui en a intrigué plus d'un. Nos efforts ont bien été récompensés, certains visiteurs venaient voir le stand avec surprise, nostalgie ou par curiosité de voir des ordinateurs qui leur étaient encore inconnus jusqu'à ce jour, d'autres venaient nous raconter leurs débuts informatiques sur Amiga 500. Le samedi, Ludo et Mamain sont venus pour m'aider à animer le stand, et le dimanche, c'est Philippe (AmigaPhil) qui est venu passer une bonne partie de la journée. Nous en avons profité pour faire une rétrospective d'AMIGAzette83 et de l'Amiga, une journée super sympa. Les exposants A l'étage (en mezzanine) ou nous nous étions installés, se trouvaient également le musée de l'association ACMATI, et dans son prolongement celui de l'association CMPI (Centre Marseillais de Paléo Informatique) qui présentait toute une collection d'antiquité en parfait état de marche.		Au même niveau EPITECH, une école d'ingénieurie informatique prisienne, présentait aussi sa collection d'ancien ordis, mais aussi d'Amstrads installés pour le plaisir de rejouer à de mythiques jeux tel que l'aigle d'or. En brefs nous étions dans l'antichambre de l'informatique. Microcity sous le signe de Linux Et pour faire la jonction avec le monde actuel, toujours sur ce niveau, plusieurs organismes étaient venus présenter Linux, d'ailleurs on pouvait voir pingouins affichés un peu partout dans le salon. On pourrait presque dire que ce salon était sous le signe de Linux et des logiciels libres, un salon alternatif ou l'Amiga avait tout à fait sa place. Tout au long de ces deux journées, de nombreuses conférences ont eu lieu sur les thèmes de Linux et des logicielslibres avec des démonstrations sur écran de projection. Au rez de chaussée, ou ne pouvait pas rater France Telecom qui fournissait une connexion ADSL Wifi (snif, mon 3000 n'a pas d'USB). C'était le moment de découvrir le fameux visiophone. ACMATI avait installé plusieurs stands dont un pour les tous petits, équipés de claviers à gros boutons, à un autre c'était un PC étalé sur la table, montrant tous ses composants et démonstration de vidéo numérique: de l'acquisition au DVD. Evidemment le salon ne pouvait pas avoir son stand de jeu en réseau. En conclusion Un week-end bien sympatique qui a permis, une fois de plus, de sortir des Amigas et rencontrer d'autres passionnés pour d'autres formes d'informatiques et ordinateurs. On ne peut pas faire de réel bilan d'un week end comme celui ci, n'ayant pas rencontré d'amigaïstes actifs, mais nous espérons avoir montré que l'Amiga n'est pas encore prêt à rejoindre le musée. José.